1kg de pommes de terre Mona
0.7kg d’oignons jaunes
1 céleri rave
0.5kg de panais
2 poireaux
0.5kg de carottes
3 fenouils
1 navet
2 salades
1kg de pommes de terre Mona
0.7kg d’oignons jaunes
1 céleri rave
0.5kg de panais
2 poireaux
0.5kg de carottes
3 fenouils
1 navet
2 salades
Si les endives sont maintenant bien au chaud, cela n’a pas été sans mal. Enfin, pour les deux sherpas qui rampaient, parce que pour mon père, c’était du petit lait…
Cela n’aurait pas été drôle sans bricolage. Alors forcément, la machine était récalcitrante et a commencé par une journée de grève pour prolonger le plaisir.
Donc mon père, du haut de son tracteur, a donné les instructions à Vitor et Carlos, du plus profond de la machine, soit dans la boue.
Mon père a ainsi pu extérioriser son anxiété en leur criant (un peu) dessus et profiter du spectacle de ses employés dans la boue.
Et comme prévu, à renfort de sueurs, ils ont vaincu.
Les endives sont maintenant arrachées et attendent qu’on leur fasse une beauté avant de les remettre en terre, pour minimum 4 semaines (s’il ne fait pas trop froid).
Mais comme nous n’avons pas que ça à faire, on a attendu cette semaine pour les bichonner. Eh oui, nous avons de la mâche à planter (tiens, cela faisait longtemps…), et aussi de la salade. Il reste des bettes. Les carottes sont semées (pour le mois de Mai si tout va bien), les choux pointus plantés, les radis frétillent dans leur paquet à l’idée de toucher la terre, bien au chaud entre les rangs de choux. On fait des économies de place, et Carlos en a tellement sué (pour passer la vapeur) qu’il serait dommage de ne pas rentabiliser (l’espace, pas Carlos…).
Il reste encore les radis noirs à rentrer, peut-être une partie des navets, mais là, on n’est pas chaud. Parce que le navet, ça pourrit. Et c’est un crucifère (famille du chou). Et quand ça pourrit… ben, plus personne veut y aller. Un peu comme les potirons quand ils se liquéfient par l’intérieur : vous les prenez, et ils coulent sur vos pieds.
Le navet, c’est la même chose mais en pire… parce qu’il y en a plus et qu’ils sont fourbes, c’est seulement quand vous avez la main dans le palox que vous vous apercevez que cela ne va pas être que du bonheur…
Bonne semaine
Voici la recette du pain sans gluten mise au point après quelques essais décevants mais maintenant je me régale !
Je pétris tous les ingrédients dans un grand saladier puis je mets en route le programme 4 heures de la MAP… c’est à dire la machine à pain !
Je varie les plaisirs en ajoutant des raisins secs, des graines de pavot ou des graines de courge.
Bonne dégustation !
1 kg de pommes de terre Charlotte
2 fenouils
1 part chou blanc ou rouge
2 poireaux
1 ou 2 courges variées
2 ou 0.4kg de navets
0.5kg de carottes
1 chou fleur
0.2kg de mâche
Ce matin, 9h, mon père débarque. Animé d’une seule pensée (non, pas les pommes de terre, elles sont rentrées, ni les tomates, elles sont occises) : les endives.
Alors aujourd’hui, après au moins 3 jours sans pluie, on sort la machine ou alors ce sont les mains de nos p’tits gars (je n’ai pas bien saisi…) et on y va.
Enfin, ils y vont.
Le dilemme est de savoir si on arrache tout (et de stocker dans un frigo à 0°C en attendant de pouvoir toutes les remettre en terre) ou d’en laisser une partie dans le champ pour faire comme l’année dernière.
La deuxième solution était envisagée, mais je pense que vers 16h, au moment où le jour décroit, et qu’il ne restera que 3 planches (soit 9 rangs) à arracher, mon père trouvera qu’il est vraiment trop dommage de laisser ses petites abandonnées dans le champ (et puis, cela va nous embêter pour labourer au printemps, parce que c’est au milieu).
Donc, quitte à aller leur acheter une lampe frontale (ça, c’est mon rôle), ils finiront par extraire chaque racine d’endives de la terre. Même si, à l’arrivée, nous n’aurons pas assez de place pour le forçage.
Mais le Grand Chef sera content : ils auront rampés dans la boue et dans le froid pour vaincre l’ennemie, pendant que lui sera bien au chaud dans son tracteur à cabine (je n’ose ajouter chauffage à fond parce que peut-être a-t-il rendu l’âme en même temps que la clim…)
Dans tous les cas, seuls les anciens se désolent du retour de « vraies » endives (eh oui, maintenant 7 ans qu’on n’a pas passé nos soirées d’automne à les couper…) parce que les p’tits nouveaux ne se rendent pas compte… et si on est aussi vache qu’au marché quand une cliente embêtante (ou un kiki, comme on les appelle) se pointe. On ne leur dira rien et les laissera s’y rendre sourire aux lèvres pour qu’ils s’aperçoivent qu’en fait, c’était une crasse de notre part.
Mais le bonheur n’est-il pas une accumulation de petits bonheurs ?
Bonne semaine
3 poireaux
1 chou vert
1 betterave
½ chou fleur
2 fenouils
1kg de carottes
1kg de pommes de terre rouges ou 1 frisée ou 1 scarole
0.2kg de mâche
Cette semaine, on joue à Tétris. Parce que, d’un côté, nous avons les légumes à planter (choux pointus, bettes, persil, mâches, salades) et à semer (carottes, épinards) et d’un autre côté, nous avons les serres : les serres vides (chic, chic, chic !), les serres pleines (moins chic…), les serres presque vides mais qu’il faut réserver (en occurrence pour nos endives) et celles où il y a déjà eu cette culture l’année dernière ou celles qui font de mauvaises associations (je pense notamment aux choux de l’année dernière, derrière lesquels il est hors de question de semer des carottes, sous peine de les voir toutes fourchues !) et encore celles qui n’ont pas de système d’irrigation (ce n’est pas ce qui est le plus utile en ce moment, mais même l’hiver, nos légumes aiment bien avoir un peu d’eau pour leur bonne santé)
Bref, on prend un plant. On prend celui de l’année dernière, et on avise.
Parfois cela colle. Parfois un peu moins. Et parfois, on prend la tangente (c’est-à-dire que l’on choisit de semer en cube en attendant la place, c’est un peu la poussinière).
Il nous reste bien sûr plein d’autres jeux : le lancer de céleris raves, parce que nous arrivons près de la date butoir. Les jeux d’eau avec le poireau, bien sûr, encore que le poireau est multi-jeu, avant les jeux d’eau, on joue à la bouillasse. Nous avons le droit de nous salir (c’est même recommandé pour prouver notre bonne volonté). On fait aussi des bras de fer avec lui. Il lui arrive de gagner et de rester dans le champ, mais avec des feuilles en moins, tout de même. Et aussi le mime. Parce quand la laveuse est en route, il faut savoir lire sur les lèvres pour suivre une conversation. Vous le noterez, c’est un légume parfait pour nous épanouir.
Et après tout ça, on s’endort le soir sur le canapé comme des bébés…
Bonne semaine
Cette année, les potimarrons que nous proposent Céline sont plutôt du genre petit format…La faute à la météo !
Que faire de ces courges portion ?
J’ai tenté le potimarron à la vapeur, c’est facile et très bon.
Laver le potimarron et le couper en deux. Enlever les graines.
Placer les deux moitiés (peau au-dessus) dans le panier vapeur et laisser cuire 10 minutes.
Servir dans sa peau avec un peu de beurre ou de margarine et pour les plus gourmands avec du fromage râpé ou de la crème.
Bon appétit !
Gisèle
Nous rappelons aux AMAPiens distraits que la distribution de cette semaine aura lieu mercredi soir pour cause de jour férié. Voici le contenu du panier:
1kg de pommes de terre Charlotte (ferme)
½ chou fleur
1 céleri rave
3 poireaux
1 mini courge
0.6kg d’oignons jaunes
2 salades
0.2kg de mâche