2kg de pommes de terre Ditta (ferme)
0.8kg de carottes
3 oignons rouges
0.5kg de topinambours
0.5kg de poireaux
0.5kg de panais
2 betteraves
1/2 chou vert
2kg de pommes de terre Ditta (ferme)
0.8kg de carottes
3 oignons rouges
0.5kg de topinambours
0.5kg de poireaux
0.5kg de panais
2 betteraves
1/2 chou vert
Petit pois, semés. Tomates, repiquées. Serres, fin des installations d’irrigation et réparation des tuyaux qui n’ont pas aimé le gel. Epinards, presque désherbés.
Donc pour le moment, ça va. Le soleil et la préparation du printemps nous enthousiasment… Bon, on met une éternité à éplucher les poireaux et les bettes ne sont pas prêtes à donner mais le reste a du potentiel.
Certes vous allez avoir encore beaucoup d’hiver dans vos paniers. Mais pas de désespoir, le printemps viendra.
D’ailleurs, une heureuse surprise au fond des frigos : nous avions ramassé quelques palox de carottes à la main et il se trouve qu’elles sont mille fois plus belles que celles actuellement… Mais on finit d’abord les moches. Déjà parce que comme il ne nous reste quasiment plus que des carottes et des pommes de terre, nous aurons besoin de toutes nos petites carottes moches pour faire la jonction et ensuite parce qu’elles seront toujours plus belles maintenant que dans un mois…
Autrement, les réjouissances de cette semaine sont : fin du binage des épinards (j’ai à mon service 2 petits stagiaires… ah !ah !), semis poivrons, aubergines, concombres et courgettes. Sans oublier jeu de construction pour Vittor avec la pelleteuse (histoire d’amener l’eau aux serres) et bien sûr, pour les garçons, un grand moment de plaisir avec les poireaux (parce qu’entre l’arrachage et l’épluchage, il y en a un qui y passe sa semaine…)
Et aussi, nettoyage des fraisiers.
Un beau programme de fin d’hiver…
Bonne semaine
Mais que faire de tous ces oignons et de toutes ces pommes de terre ?
Des galettes !
Ingrédients (pour 4 personnes)
Éplucher et râper les pommes de terre crues. Hacher les oignons. Mettre le tout dans un saladier. Ajouter la farine, l’œuf , le sel et le poivre ainsi que la noix de muscade. Bien mélanger. Dans une poêle, faire chauffer l’huile et déposer la valeur d’une grosse cuillère à soupe du mélange précédent. Aplatir et cuire environ 15 minutes les galettes, les déposer sur du papier absorbant. Réchauffer le tout avant de servir avec une salade.
Bon appétit!
Ingrédients (pour 4 personnes) :
– 500 g de riz rond italien
– 300 g de shiitakés
– 4 branches de coriandre
– 4 cuillères à soupe d’huile d’olive ou 50 g de beurre
– 25 cl de lait de coco
– 1 verre de vin blanc
– 1 litre de bouillon de légumes
– parmesan en poudre ou en copeaux
– 1 cuillère à café de curry
• Hacher la moitié de l’oignon
• Faire bouillir le bouillon de légumes dans une casserole.
• Faire revenir l’oignon haché dans une cocotte dans 25 g de beurre.
• Verser le riz sur l’oignon et bien mélanger (baisser à feu moyen).
• Verser immédiatement un verre de vin blanc sec dans le riz et à peu près 1/5e de bouillon.
• Répéter l’opération avec le bouillon à chaque fois que le riz a absorbé sans oublier de surveiller et remuer très
régulièrement.
• Quand il ne reste plus qu’un peu de bouillon, faire chauffer la poêle avec le reste d’huile ou de beurre. Ajouter les
champignons, le lait de coco et le curry. Réserver.
• Quand le bouillon est absorbé (15 à 20 min), verser les champignons au lait de coco sur le riz, tout en continuant de bien mélanger.
• Parsemer de coriandre
Une semaine de recul par rapport au dégel et nous ne sommes pas encore sûrs du résultat.
De la casse, il y en a. Dans quelles proportions, on ne sait pas trop…
Tout ce qui est certain, c’est qu’à part des patates et des carottes, il n’y a plus rien à nous sur l’étalage de nos marchés parce que si l’on partage ce qu’il reste, vous allez faire vache maigre…
Donc, on vous garde ce que Dame Nature a daigné laisser en vie. Cela se résume à quelques choux verts (quelques centaines, certes, mais cela va vite dans les paniers…), peut-être des navets (pour le moment, on n’est pas sûr, s’il n’y a pas d’odeur d’ici 15 jours, c’est qu’ils ont décongelé… la bonne nouvelle est que tous les gros sont morts…), du panais, du topinambour… La chicorée n’a pas trop aimé et il va falloir du temps pour qu’elle retrouve ses feuilles. Les bettes sont gelées, dommage parce qu’elles auraient donné à plein dès avril. Les épinards sont plus vifs que morts… le bord des feuilles un peu dorées d’avoir brûlé… de froid.
En revanche les choux pointus sont beaux… Mais il va falloir attendre mi-avril…
Heureusement qu’il va faire encore un peu froid, parce que vous allez pouvoir faire des soupes, des gratins, des tartiflettes, des pommes de terres sautées, vapeur aussi et des ragoûts… sans oublier à la vinaigrette avec œufs durs et oignons rouges !
Bref, de la pomme de terre dans toute sa splendeur…
Retour du poireau… encore qu’on n’a pas été l’arracher pour constater de visu si oui ou non, l’épluchage ressemblera à une usine à gaz. Mais vu leurs tailles, quand la nuit tombera, vous pourrez avoir une pensée pour 5 petits gars qui auront les mains gelées et peut-être mal aux ongles (parce que mine de rien, ils ont des petits doigts sensibles) à force d’éplucher votre poireau. Parce que pour les marchés, nous avons opté pour « notre grand jardin qu’est Rungis », pour reprendre l’expression d’un collègue.
A part tout ça, les premières 1500 tomates sont repiquées…
Bonne semaine
2kg de pommes de terre Ditta (ferme)
0.5kg d’oignons jaunes
1 soupe légumes ou ratatouille (selon stocks)
1 part de chou blanc
1 céleri rave
1kg de carottes
1 crêpe ou 2
Eh bien… que dire ?
Ce fut une semaine intéressante. Tant au niveau de notre résistance au froid que de notre imagination pour travailler ou pour trouver comment ne pas devenir des surgelés…
Parce que même dans les hangars, il fait un froid polaire (non, il n’y avait pas de thermomètre pour nous déprimer encore plus… Vitor y arrivait suffisamment le matin en nous indiquant la température affichée à la pharmacie de Garancières).
Cette semaine ressemblera presque à Ibiza en comparaison. En revanche, on craint ce que nous allons trouver dans les champs. Parce que presque 15 jours où la terre n’a rien vu au-dessus de -5°C, cela sent le sapin… enfin, pour ce qui est encore dans le champ. Soit les navets, la chicorée, les poireaux (parce qu’on venait de passer à ceux qui étaient gros comme du plan), les radis noirs et les choux… On espère une bonne surprise, histoire de varier les paniers. On ne pense pas que les panais et les topinambours auront soufferts…
Quant aux serres… eh bien, on n’espère pas trop de dégâts pour les cultures de printemps.
Les paniers ont donc à peu de chose près la même composition que la semaine dernière parce que le sol n’a pas encore entamé le dégel et qu’il va lui falloir du temps (ou des muscles à nos p’tits gars) pour que la fourche pénètre le sol…
La bonne nouvelle, c’est que nos futures tomates sont à moitié levées… Donc repiquage cette semaine.
Pour le reste, c’est seulement « si Dieu le veut »…
Bonne semaine
Avec d’énormes moyens financiers, le lobby nucléaire français a lancé une offensive considérable pour discréditer la perspective d’une sortie du nucléaire en France. Afin d’empêcher une remise en cause de notre système énergétique lors des élections de 2012, les VRP du nucléaire multiplient leurs interventions dans les médias.
Le 11 mars 2011 débutait la terrible catastrophe nucléaire de Fukushima. À ce jour, les réacteurs éventrés continuent d’exposer des millions de Japonais à la radioactivité et de contaminer le pays pour des milliers d’années.
Un an plus tard jour pour jour, le 11 mars 2012, réagissons pour dénoncer le risque de catastrophe nucléaire en France et pour affirmer, tous ensemble : « sortir du nucléaire, c’est possible ! ». D’autres pays européens le font, pourquoi pas nous ? Réagissons pour manifester notre solidarité avec le peuple japonais et ses générations futures sacrifiées.
Une forte majorité de Français souhaite la sortie du nucléaire. Mais un bulletin de vote ne suffira pas pour forcer nos gouvernants à engager la nécessaire transition énergétique, qui nous libèrera de notre dépendance au nucléaire et aux énergies fossiles.
C’est en descendant dans la rue, en se mobilisant par dizaines de milliers, que les Allemands ont obtenu une décision de sortie du nucléaire d’ici 2022, alors même que leur chancelière est favorable à l’atome.
Nous aussi, nous devons établir un rapport de force avec ces élites coupées des citoyens, qui nous imposent le danger nucléaire et la politique de l’autruche face aux enjeux environnementaux majeurs du XXIe siècle. Indignons-nous, mais surtout rassemblons-nous : c’est en étant nombreux que nous sommes forts.
Depuis mai 2011, des chaînes humaines sont organisées un peu partout dans la vallée du Rhône, le quatrième dimanche de chaque mois. À Montélimar, Bourg Saint-Andéol, Avignon, Die, Romans, Tournon, Aubagne, Valence, Lyon, Grenoble, Saint-Étienne … à chaque fois des centaines de personnes de tous horizons se rassemblent, dans la bonne humeur et une ambiance familiale, avec la ferme intention de faire changer les choses.