1kg de pommes de terre MONA (ordinaire)
1 potimarron
2 fenouils
1 radis noir
3 oignons
0.2kg de mâches
0.5kg de poireaux
0.5kg d’épinards
0.4kg de carottes
1kg de pommes de terre MONA (ordinaire)
1 potimarron
2 fenouils
1 radis noir
3 oignons
0.2kg de mâches
0.5kg de poireaux
0.5kg d’épinards
0.4kg de carottes
Voici deux recettes « fenouillées », toutes simples:
1. Salade fraîche de concombre et de fenouil
Couper en lamelles, ou en dés le concombre et le fenouil. Rajouter la crème fraîche, la moutarde, le sel, le poivre et l’aneth. Mélanger. C’est prêt!
2. Saumon, sur lit de fenouil.
Faire cuire en papillote le saumon sur un lit de fenouil, préalablement découpé en lamelles. Agrémenter d’un filet d’huile d’olive, d’un peu de citron, avant ou après cuisson. Saler et poivrer. C’est tout bon. Pour les normands… Rajouter de la crème fraîche…
Merci Tam’
Déjà quelques jours que nous n’y voyons pas à 5 mètres. Pas de doute, l’automne est là et avec le brouillard, l’été disparaît. Encore qu’une bonne surprise est survenue : les tomates ont donné un bon nombre. Moralité, les paniers de 15 euros en auront encore un peu.
L’autre avantage, c’est que ce temps rend les haricots encore meilleurs. L’inconvénient est que pour en profiter pleinement, il faudrait que vous veniez les cueillir, histoire d’en avoir plus de 0.3kg par panier…
Une petite chose agréable aussi en perspective est le temps libre. Bien sûr, il nous reste les choux blancs, les radis noirs, les carottes, les céleris raves à rentrer. Et on en a bien pour trois bonnes semaines.
En attendant, cette pause bénie de la nature, on plante de la mâche, on coupe de la mâche pour les paniers. Elle est belle, parfois un peu blanche à cause de l’oïdium qui se développe à certaines places. Mais pas d’inquiétude, c’est juste le manque d’aération additionné au temps humide qui fait cela.
La salade remplace peu à peu nos carrés de tomates. On sème des épinards aujourd’hui. Enfin, ils seront pour le printemps… avant si l’hiver n’est pas froid.
Il faudrait aussi que l’on couvre nos artichauts (parce que maintenant que mon père nous a planté 600 pieds, ce n’est pas le moment de les perdre, surtout qu’après première récolte, un seul constat : il nous faut au moins le triple pour couvrir correctement AMAP et marchés).
Mon père pleure après nos Belle de Boscop qui tapissent le sol, mais il a préféré envoyer nos hommes aux potirons, parce que comme dit mon grand-père : « ça sent la gelée, pourtant, ils n’ont rien annoncé… »
Et samedi matin, on a dû appuyer fortement sur la raclette pour voir notre route…
Bonne semaine.
L’automne nous est arrivé un peu par hasard alors qu’on s’habituait bien à la chaleur. Donc, d’un seul coup, on a envie de poireaux (cela tombe bien, on commence cette semaine pour les paniers, jusqu’à n’en plus finir…avant Mai). On ne va pas dire qu’on est ravi d’aller les arracher parce qu’il faut vraiment trier dans l’herbe. Pour ceux qui étaient noyés par l’herbe, on a une solution plus radicale : les broyer. En espérant qu’une petite gelée localisée sur les poireaux (parce qu’on aimerait bien que nos haricots durent un peu) tuerait l’herbe pour favoriser nos repousses de poireaux…
Vous l’aurez compris, on n’est pas très efficace en désherbage. Et alors que nous sommes un de plus depuis quelques heures, nous montons une nouvelle serre au lieu de se jeter dans l’herbe. Forcément, les garçons préfèrent les jeux de constructions aux gâteaux de boue…
Et puis, il nous reste des pommes à cueillir et des courges à rentrer.
Tout un programme réjouissant.
Petite précision, les tomates des paniers seront les dernières. Les températures et le mildiou ont eu raison d’elles. J’espère en mettre à tout le monde. En principe, il y a largement assez mais on a pas mal de tri à faire, le mildiou continuant d’évoluer dans les caisses.
Nous allons aussi rentrer dans la période fenouil (eh oui ! toutes les semaines jusqu’à disparition du carré) Sachez que ce n’est pas par pure cruauté de ma part, c’est surtout que la saison du fenouil, c’est maintenant dans notre région. On peut le semer plus tôt que le 14 juillet mais il monte plus vite qu’on ne le récolte (on a eu de belles ombrelles jaunes cette été sur le bord du champ) et il gèle, donc de fin septembre à fin octobre, on ne voit que lui ou presque. Cette année, il est un peu rond, pas trop gros pour le moment. En somme, très beau.
Et encore une semaine qui sera bien remplie alors si vous pouviez venir cueillir vos haricots… je plaisante, mais ils sont tellement beaux et bons que c’est le moment de faire votre plus-value sur le panier… Bonne semaine.
Le grand chef est donc revenu d’Autriche, en pleine forme. Du moins, meilleure que la nôtre. Je le soupçonnerai même de vouloir nous achever en nous faisant accélérer le pas.
Bon, il est vrai que l’herbe est toujours dans les poireaux. Mais en fermant les yeux on ne la voit plus. Et franchement, pour une fois, on pourrait peut-être écouter le grand père qui veut tout faucher, histoire que les poireaux repartent du bon pied…
C’est vrai, le reste des potirons est toujours dans le champ, mais on a eu plein d’autres choses à faire… comme préparer les AMAP. Ce n’est pas de notre faute s’il fait si chaud et que même ceux originaires de la Méditerranée deviennent plus faibles à partir de 14h (pour ceux originaires d’Ile de France, plus qu’une seule solution : prendre la tangente dans les bâtiments).
Pour les pommes, on a rusé. Ils ont été cueillir celles devant chez mon père et les premiers pommiers de pré… Il n’a pas encore vu le fond. Et comme rien n’est rangé dans les frigos, mon père a une impression de volume. Bref on a gagné environ une demie journée de répit de ce côté…
Donc, vous le comprendrez, le programme est le même que celui de la semaine dernière. Avec un objectif d’efficacité en plus.
Le souci est qu’à nouveau, nous avons 10 000 mâches à planter. C’est dingue ce que 15 jours passent vite ! Et qu’il va falloir faire de la place. Ben oui, il nous manque des serres. L’agrandissement est prévu. Pour aujourd’hui d’ailleurs (enfin, le début). Ce qui ne fait qu’un truc de plus au programme.
Bref, je ne sais pas si on va y arriver mais on va tout faire pour. Et puis franchement, quand on voit les poireaux, on se dit qu’une semaine avant, une semaine après, cela ne changera pas grand-chose.
Bonne semaine.
P.S : n’oubliez pas qu’il y a encore des haricots à cueillir…
Le grand chef est donc parti en Autriche, nous avons ramassé 2770 potimarrons lundi dernier, nous aurons d’ici quelques semaines un nouvel employé (notre petit Portugais essayé cette semaine qui s’appelle (tiens, comme c’est original) Alberto Carlos Da Silva Pereira, alors que nous avons déjà un Albert, un Carlos et un Abdel), on ne voit plus les derniers poireaux dans l’herbe. En revanche la teigne (genre de ver) les a trouvés. Nous préparons la porte ouverte de samedi prochain. Ceux qui viennent seraient bien avisés de prendre un sac (non, je ne vous exploiterais pas …encore qu’une cueillette aux lampions peut être sympathique), mais si vous voulez savoir, venez !
Et cette semaine, de la folie pure parce que je me suis aperçue par je ne sais quel miracle, que mes haricots à écosser se sont en fait transformés en haricots verts. Etrange. Et que ceux qui murmurent que j’aurais éventuellement du mal à lire les étiquettes n’auraient pas vraiment tort…
Bref, mercredi reprise des cueillettes dans le dernier carré d’ «écossés » et semaine prochaine, haricots verts pour encore bien 15 jours sauf si Dame Nature nous sort une gelée de son chapeau.
Sans oublier, que le Grand Chef nous a donné des consignes très strictes. « Parce que vous comprenez, dans le temps (il veut dire sa jeunesse), on triait 30t de pommes de terre dans la journée et pas de machines s’il vous plaît ! » Donc, il faut en faire au moins autant. Soit ramasser les pommes (je dis ramasser parce que celles qui n’en ont pas encore eu la chance sont peut-être par terre…), désherber les poireaux (encore qu’il irait plus vite d’arracher les poireaux pour les replanter ailleurs…), finir de cueillir les courges (parce que pour le moment, il n’y a qu’une benne de potimarrons, il reste potiron, courge spaghetti, butternut, patidou, little jack et des trucs bizarres), planter la salade en serre (ce qui sous-entend, débarrasser les carrés finis de poivron ou aubergine ou tomates) sans oublier la mâche.
Et s’il nous reste du temps, on pourra préparez AMAP et marchés. Donc AMPiens munissez-vous d’un couteau pour les choux parce qu’ils ne seront pas coupés, c’est certain.
Mais ce qui nous rassure, c’est que du temps de mon grand-père, et bien les 30t de patates, il les tirait pied nu dans la neige, avec une seule main et dans la matinée.
Alors avec tout ce beau programme, même pas peur…
Bonne semaine et à samedi pour certains, je l’espère.