Lundi dernier, la chaleur a été jusqu’à tout faire tomber (nos petits jeunes et nos haricots compris) et mardi, on remettait presque la polaire.
En attendant, on a repris le cycle des arrosages. Aussi bien pour faire pousser nos légumes que pour arracher l’herbe qui se cramponne au sol.
Nous, on espère toujours qu’elle finira par disparaître toute seule, mais le père Noël, c’est les cadeaux, pas les miracles et puis, ce n’est pas la saison…
Donc, on prend notre courage (enfin surtout le leur) et on attaque la plantation de choux fleurs et de brocolis (d’ailleurs, priez pour qu’elle donne parce que si cela me coûte plus cher à produire qu’à vendre, je jette l’éponge cette année).
Après, il leur faut finir d’attacher nos 3500 derniers pieds de tomates. Les choux d’hiver sont à biner (eh oui, déjà !).
Vitor me faisait la réflexion, qu’on avait à peine commencé à cueillir les tomates qu’on surveillait nos potirons, plantait les poireaux et désherbait choux, betteraves et céleris raves…
Comme quoi, c’est comme la mode. En moins glamour…
Notre petite Laure est partie en vacances sur les routes du Sud avec sa moto, nous abandonnant lâchement (bon, c’est vrai, je vais me promener aujourd’hui, mais c’est pour dire).
Nous, pendant ce temps, devons surveiller ce qui pousse pour ne rien faire griller.
La moitié des bettes est levée. Les courgettes sont belles. Encore une semaine avant de planter la dernière saison. Les concombres sont en terre. Les pains de sucre sont superbes (elles ne vous avaient pas manqué celles-là ! et bientôt, on sème le radis noir…)
On scrute le calendrier (celui de cette année et de l’année dernière) pour savoir quand semer les radis, les épinards et la mâche. Mais il nous reste 3 semaines avant de commencer.
Et j’oubliais, on regarde aussi Sacha qui lève toujours les lapins et un lièvre. Elle ne les attrape toujours pas.
Mais eux, attrapent bien nos salades…
Il y en a qui sont plus doués que d’autres. Peut-être qu’au lieu de la cueillette, on pourrait faire un atelier clôture… Histoire de repousser les envahisseurs. Ce que je ne comprends pas, c’est que mon père a un semblant d’élevage de lapins et qu’en ce moment, ils crèvent juste avant qu’on leur « casse la gueule » pour les manger (personnellement, j’ai émis l’hypothèse d’un suicide à l’idée de ce que l’on allait leur faire subir à ces pauvres bêtes), mais dans les champs, ils sont en pleine forme…
Et du coup, nos salades, moins !
Bonne semaine.