Amap Plaisir des Saveurs

1kg de pommes de terre Anaïs (vieille)

0.5kg de  petits pois

1 botte d’oignons

2 salades

1 botte de carottes

1 herbe aromatique

4 courgettes

1concombre

Et on a vu l’eau !

Environ 20mm, soit un arrosage. Bon, c’était sympa, mais maintenant, on veut le retour du soleil. Surtout de la chaleur parce que des nuits à si peu de degrés, cela ne fait pas notre affaire. Tout est là, beau, gros mais pas à maturité.

Bref des nuits à 10°C, cela ralentit pas mal.

Donc maintenant qu’on a eu de l’eau (mon papa a retrouvé le sourire, c’est pommes de terre à Bazoches sont sauvées !), on veut du soleil avec de la chaleur, la journée et de la pluie avec de la chaleur, la nuit.

Ce n’est pas compliqué !

Pour les cueillettes, il y en a mercredi mais pas samedi pour la bonne raison qu’avec la porte ouverte, je ne veux personne dans mes pattes avant 18h…

Il y a aussi que les petits pois ne sont pas nombreux. En soulevant le voile, nous avons dû constater que beaucoup de rangs n’ont plus de petits pois mais de l’herbe. Pigeon, lapin, mulot ou prémonition de l’Ancêtre (comprenez le « grand-père » qui nous dit tout le temps que ce n’est pas comme ça qu’il faut faire) ? Nous n’en savons rien, mais à même quantité semée, le rendement est divisé par trois cette année. Donc certains n’en auront même pas dans les paniers, je pense. Promis, juré, j’en garde pour l’AMAP du vendredi qui était passé à la trappe la dernière fois.

Autrement, dans les champs, semaine chaude (en travail) parce qu’entre le lundi de Pentecôte (je sais, on est censé travailler mais on fait les grand princes, on s’offre notre journée aux Petits Vieux), la porte ouverte et le boulot (et nos haricots qui sont dans l’herbe), on va devoir mettre le turbo.

Pour la porte ouverte, précision du programme.

Donc visite classique des champs à 18h (histoire que vous puissiez vérifier les légumes)

On casse la croute avec ce que chacun apporte à partir de 19h30 jusqu’à la tombée de la nuit.

Ensuite, avec des lampions, retour aux champs, éclairé par des photophores qui indiqueront le chemin.

En principe, j’aurais le temps de faire des plans et pour rendre le voyage plus agréable, nous avons un thème : « Souvenir des champs ». C’est-à-dire que j’extorque à chacun d’entre nous des anecdotes sur les lieux ou les légumes, histoire de raconter une histoire et que vous compreniez mieux notre attachement à notre métier. Chaque histoire sera devant le légume ou le lieu qui sera évoqué. D’où le chemin de lumière.

Je n’en voudrais pas à ceux, qui connaissant la visite des champs par cœur, ne viendront qu’à partir de 19h30.

En espérant vous voir nombreux samedi…

Bonne semaine.

Première précision : il n’y aura pas de cueillette cette semaine. Reprise mercredi 15/06, même heure que d’habitude.

Deuxième précision : n’oubliez pas la porte ouverte et pour ceux qui viennent et qui participent à l’apéritif, pensez (si vous ne passez pas par nous) à vous concerter pour la nourriture, histoire de ne pas avoir que des desserts (ou du vin…je sais, je suis médisante mais d’après mon expérience sur les marchés, la bio, ça donne soif !)

Maintenant, parlons des sujets qui fâchent : le manque de pluie (et par conséquent, la tête de nos salades parce que même coupées à 7h30 du matin, elles sont petites et chiffonnées comme si elles avaient dansé toute la nuit) et des haricots qui sont dans l’herbe (on voyait bien de loin qu’il n’y avait pas que des haricots, et bien de près, ce n’est pas mieux !).

Les fraises de l’année prochaine sont plantées. Cette semaine, on plante nos dernières tomates (pour vous, en septembre). La deuxième saison de concombres va être semée et ensuite, on se jette dans l’entretien. D’abord, on bichonne nos tomates et on se fait un petit sauna par la même occasion. Ensuite, on traque l’herbe : haricot, céleri rave, artichaut, salade, betterave… Je pense qu’il y en a d’autres ailleurs, mais je ne veux plus la voir.

Les pigeons ont arrêté de manger nos choux donc vous risquez d’en avoir cet hiver. Je ne me suis pas rapprochée des potirons, mais de loin, ils font une petite ligne verte. De la salade a été plantée à côté des fleurs, donc devinez quoi ? Elles sont arrosées (encore que maintenant que Vittor fait un peu le marché avec nous, il voit l’utilité de les arroser)

Et nos tomates… et bien elles sont belles. Très belles. Magnifiquement belles.

Mais vertes, les garces !

Donc maintenant que la lune rousse est terminée, on espère des nuits chaudes à les faire rougir.

Pour info, lundi, mardi et mercredi dernier, c’était les jours des rogations. Lundi, c’était pour savoir le temps pendant les foins (bon, OK, cette année, les foins ont été fait avant…), mardi, c’est pour la moisson et mercredi pour les vendanges. Les curieux qui veulent savoir comment on détermine la date, c’est simple, c’est tous les ans, les lundis, mardis, mercredis avant l’Ascension. Résumé du programme, ben… pas de pluie (mais pas très chaud non plus)

Bonne semaine.

Les parents de Laure ont été sauvés : pas de pluie. De notre côté, les légumes sont tristes parce que pas d’eau. Enfin juste trois gouttes pour soulever la poussière (ce qui ne nous a pas empêché de râler parce que, franchement, il ne pourrait pas tomber 3 gouttes la nuit !).

On continue donc d’arroser. Pour les cueillettes, il y a encore une cueillette mercredi dans les fraises, après on passe aux petits pois. Dans les paniers, seuls ceux qui seront venus cueillir auront des fraises parce que notre carré est en phase de devenir de la confiture tellement elles ont soif (et il faut le dire, ma super tante à la retraite qui nous aide encore un peu ne va pas assez vite pour tout cueillir) Ah les vieux ! Ce n’est plus ce que c’était, perso j’ai le souvenir de 2 petits vieux (mes grands parents en occurrence) qui, du chant du coq à l’arrêt du chant des cigales (il n’y en a pas par ici, vous êtes sûrs ?) continuaient à arpenter les champs munis de leur super binette (je les soupçonne d’avoir une binette enchantée qu’ils ne voulaient pas partager parce que leur rythme était… imbattable). Maintenant, je n’ai plus qu’un petit vieux (la grand mère reste sur le canapé) et pour info, c’est lui qui fait toutes les bottes de carottes (forcément, nous, on ne sait pas les faire !).

Bon cette semaine, on attaque les oignons blancs. Le feuillage se tortille un peu. A mon avis, quelques mouches sont passées par là. Retour des betteraves (Estimez vous heureux les radis noirs, ce ne sera pas avant septembre). Encore petits pois (et ils seront plus beaux que la semaine dernière puisque c’est un nouveau carré et que le soleil ne les a pas encore grillés). Un peu de radis aux feuilles trouées (les altises adorent tous ce qui est crucifère).

Et on plante, bien sûr : les bettes dehors (que j’avais oubliées), un peu de tomates anciennes, certainement la 3è saison de courgettes, les prochains fraisiers, des herbes (thym, menthe, origan…) et on va semer les endives (elles étaient moches mais a priori, cela vous a plu parce que je n’ai eu qu’un retour négatif sur tous les retours positifs et pour ceux qui se disent : « Zut, on aurait du dire quelques choses ! » Je répondrais : « Trop tard pour cette année, parce que les graines sont là et le semoir attelé. Priez plutôt pour qu’elles soient belles ! »)

Et dernière info d’importance. Super Albert, 63 ans, débarque de son Portugal aujourd’hui. Béatrice (sa femme) a dû sortir son mouchoir parce qu’il rempile encore pour au moins une année (ce n’est pas mal pour nous la retraite à 65 ans, non ?).

Et au passage, « ma feignasse de père » revient d’une semaine dans le Sud où paraît-il, il n’était heureux que lorsqu’il apercevait une meuh-meuh (vache)…

Bonne semaine.

Laure me disait : « La météo prévoit de l’eau. »

Jusqu’à présent, rien de différent des autres semaines. Pour un peu, on se croirait dans le conte de Barbe-bleue : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »

Et elle ajoute : « Mes parents ont loué une pelleteuse de mercredi à vendredi, ma mère est sûre qu’ils ne vont pas avoir de chance »

Il est vrai que pour eux, ce serait un manque de bol, parce que quand même 7 semaines qu’on n’a pas vu une goutte d’eau.

D’ailleurs, cela commence à être un peu dur. Certes les légumes ont de l’avance, mais le rendement est très moyen et tout ce qui souffre de stress hydrique (et oui, nos légumes aussi !) et bien, ils ont du mal. Les salades sont un peu couronnées et les pieds de petits pois moins fournis que l’année dernière. Les fraises baissent en calibre. Les radis ne veulent même plus germer ou pousser. En revanche, les tomates sont belles et on les bichonne (donc arrose) pour qu’elles arrivent vite…

Les concombres commencent et les courgettes sont là. Certaines places avec des pucerons donc certains auront les mains qui colleront un peu. Et nos pieds d’artichauts ont l’air d’avoir repris à 90% (donc artichauts à l’automne…)

Entre temps, on taille les tomates (c’est pour ça qu’on a le temps de les admirer), on cueille les petits pois. On regarde les 1^ère pommes de terre fleurir et les autres doublées en feuillage à chaque arrosage. Il va falloir désherber les pieds d’aubergine (qui fleurissent aussi) et de poivrons. Bien sûr, l’herbe pousse un peu (et oui, elle aussi à soif) et il va falloir quand même approcher la binette (mais pas trop vite). Les premiers haricots sont quand même dans l’herbe et on va finir par y aller, c’est sûr, mais quand ?

Samedi, on regardait chez notre voisin (qui est en bio et fait aussi des AMAP) et nous y avons vu plein d’amapiens… qui désherbaient les oignons. Alors que chez nous, on cueille des fraises… comme quoi, vous en avez de la chance !

Bonne semaine.