1kg de pommes de terre Agria
1 salade
1 barquette de fraises (ou plus si vous venez…)
0.5kg de petits pois
1 concombre
1 botte de carottes
1kg de courgettes
1kg de pommes de terre Agria
1 salade
1 barquette de fraises (ou plus si vous venez…)
0.5kg de petits pois
1 concombre
1 botte de carottes
1kg de courgettes
On nous avait prédit de l’eau. Pour ensuite nous annoncer que 0.1mm d’eau. Pour finir, nos champs n’ont même pas vu l’ombre d’une goutte.
Donc, on arrose, on arrose, on arrose.
Et les journées ne sont pas assez longues pour faire le tour du champ avec les enrouleurs…
Dans l’absolu, nous continuons à cueillir nos fraises… toutes nos fraises (il faut l’avouer, Joëlle a pitié de nous et vient en aide). D’ailleurs n’hésitez pas à venir pour les vôtres parce que les mulots se régalent et quelques AMAPiens… Pour ceux qui ont demandé, je rappelle que, quand nous cueillons, la barquette est à 4.00 (soit 16.00/kg) et quand c’est vous qui vous déplacez, vous vous partagez ¼ de la cueillette et la barquette passe à 1.40 dans le panier.
Autrement, nous plantons les potirons (soit 1600 en tout) et on espère beaucoup plus de rendement que l’année dernière. Il y a les salades de planter, les tomates à tailler, les dahlias à planter et tout le reste à arroser. Encore à arroser et toujours à arroser.
Bien sûr, la composition des paniers est un casse tête en ce moment. Personne n’a le même panier. Beaucoup de choses débutent : carottes, courgettes, fraises, bientôt petit pois…
Bonne semaine.
Voici une suite de questions /réponses entre Jean-Luc Seignez et Gisèle à propos de la gestion de l’eau et la préparation de la viande.
A propos de la sécheresse, êtes-vous limités dans les arrosages ?
Nous pouvons arroser avec l’eau de notre étang. Nous sommes assez sûrs de la qualité de notre eau (approvisionnement de l’étang sur sources).Nous sommes cependant soumis (loi sur l’eau) à des déclarations d’utilisation et à une redevance (!). Il n’est pas impossible que dans un contexte de pénurie, l’administration pour qui nous sommes donc connus(cf. plus haut) nous impose des restrictions (voire des interdictions).
Nous essayons d’avoir une gestion responsable de cette ressource: utilisation minimum (incontournable pourtant pour l’arrosage des serres); c’est un exemple des tensions qui peuvent exister entre une gestion bureaucratique et une réalité de terrain gérée de façon responsable par des acteurs compétents…
Les principales perturbations pour nous sont d’abord une charge de travail supplémentaire (ce qui fait qu’on ne met en route le réseau d’irrigation en plein champ que quand cela devient vraiment indispensable et donc souvent en retard par rapport aux besoins physiologiques des plantes) -nous allons devoir y passer dans les prochains jours-;autres problèmes, une levée des semis aléatoire si elle se fait à l’arrosage, des plantes qui peuvent végéter si il n’y a pas un bon suivi; la sécheresse est aussi accompagnée de températures trop élevées ce qui provoque des stress que l’irrigation seule ne peut pas effacer , sans parler de l’efficacité amoindrie de l’eau sur une plante qui « se ferme » c’est-à- dire qui physiologiquement est plutôt disposée à limiter sa transpiration…
Ferez-vous les foins plus tard que d’habitude ?
C’est mon grand sujet d’inquiétude du moment (le « beau » temps dont on nous parle à la télé m’exaspère; si les gens savaient que leur survie dépend de cela ils relativiseraient le « beau »).
Donc pour nous le pronostic est mauvais: par rapport à une année ordinaire je n’ai plus que 8 à 10 jours d’herbe pour mes bêtes alors qu’en cette saison il faut un « stock » d’environ 25 à 30 j. Donc après je vais faire consommer ce qui était prévu pour les foins; De toute façon petite récolte en rendement et en plus diminution des surfaces…
Les mesures à prendre:
J’ai pris contact ce matin pour acheter du foin mais il n’y a quasiment plus de stock nulle part, les cours sur la prochaine campagne sont entrain de devenir astronomiques (ils étaient déjà très élevés l’an dernier), restera la « solution « de vendre des bêtes; je n’en suis pas encore là mais je commence à y penser.
C’est donc encore trop tôt pour avoir une idée sur l’impact possible en terme de livraison de viande…
Le peu de foin risque d’être récolté plus tôt (murissement plus rapide) et permet de faire un pari sur une deuxième coupe ,ce qui reste très aléatoire et de toute façon ne permet pas de compenser le déficit de la première coupe (au mieux on peut un peu limiter la casse).
Où les bêtes sont elles abattues ? Par qui ?
Actuellement mes bêtes sont abattues à coté de La Châtre (36) à une heure cinquante de la ferme mais Eymoutiers (15mn) a fermé, Limoges (1 h) c’est l’usine, Bessines (1h 15) où j’allais précédemment a été racheté par un privé( augmentation exagérée des tarifs, problème de traçabilité sur les abats, mauvaise relation avec les particuliers que nous sommes etc.).
Nous travaillons avec un collectif pour la réouverture de l’abattoir de proximité de Eymoutiers qui serait géré par les paysans…peut-être pour 2012 si les politiques ne nous trahissent pas une nouvelle fois…
Les bêtes sont abattues par le personnel de l’abattoir qui est spécialisé.
Où la viande est-elle stockée? Qui la met sous vide ?
La viande est ensuite mise a « ressuyée » dans différentes chambres froides sur place avant d’être transférée sur le lieu de découpe qui dispose aussi d’une très bonne petite chambre froide.
Ensuite, la viande est découpée par un boucher professionnel qui fait du travail exclusivement pour des paysans en vente directe, et je la mets sous vide au fur et à mesure de la découpe.
Est-ce que ton boucher laisse la viande maturer ?
La maturation… vaste sujet…en général nos carcasses de génisses attendent 7 ou 8 jours avant d’être découpées. (je prends un peu plus de temps pour les bœufs- 12 j-). Mon boucher (qui a une très grande pratique et une expérience de tous les métiers de la boucherie) prétend que la maturation ne joue qu’à la marge sur la tendreté : « une bête qui est tendre est tendre au départ; une bête qui n’est pas assez tendre au départ ne vas pas beaucoup s’améliorer ».Il indique par contre que la maturation a un impact en terme de gout
Autres aspects, plus une viande rassit plus il y a déshydratation et noircissement en surface qui demande du parage et génère de la perte. Après il faut en effet distinguer le type d’animaux( âge, sexe) et la race.
La maturation se justifie sans doute plus à mesure que les animaux sont plus âgés et plus pour les mâles que pour les femelles à âge égal.
La limousine est sans doute une race qui supporte bien une moindre maturation car le grain de viande est plus fin et elle est plus naturellement « persillée » (à la différence par exemple du charolais).
Ce qui fait aussi beaucoup la différence c’est la finition des animaux: le degré d’engraissement qui développe ou non le « persillé » (il faut savoir que dans un muscle il peut y avoir jusqu’à 30% de matière grasse non visible et que c’est elle qui fait la tendreté). Après il y a aussi des disparités génétiques qui peuvent expliquer des différences entre deux animaux élevés exactement de la même manière.
Enfin il semble que le « sous vide »(expulsion d’une partie des jus) et surtout la congélation aient un impact sur la tendreté.
A chacun de faire le bilan avantages/inconvénients de chaque pratique.
Ah oui, j’oubliais: il est devenu quasiment impossible de laisser les carcasses maturer à l’abattoir: faire tourner des frigos coûte cher, tout est « flux tendu » donc …aller vous faire maturer ailleurs!
Merci à toi Jean-Luc d’avoir répondu aussi précisément à mes questions. Rendez-vous pour les AMAPiens lors des prochaines livraisons pour la suite de cette discussion.
Une fois les seiches bien lavées et pelées, enlever la partie des yeux et retirer le bec. Bien gratter les tentacules pour enlever les ventouses.
Taillez en morceaux de 3-4 cm de longueur, ventre et tentacules.
Blanchir 5 min.
Égouttez et bien épongez.
Dans une cocotte qui n’attache pas, recouvrir le fond d’huile d’olive et y faire bien revenir les échalotes coupées en petits dés et les morceaux de calamars (ça ne colore pas ou très peu).
Versez le cognac et flambez (très important)
Versez la farine, mélangez, puis mettre le concentré de tomates, le vin blanc, sel, poivre, l’estragon haché, le thym, le laurier puis recouvrir à hauteur des calamars avec de l’eau ou du fumet de poisson.
Une fois que çà bout, baisser le feu et laisser cuire entre 30 et 45 min. les calamars ne doivent plus être caoutchouteux.
Servir avec un riz pilaf.
Bon appétit.
Les pigeons profitent de nos petits pois, les lapins, de nos laitues et nous, de nos premières fraises.
A ce propos, première cueillette mercredi pour les fraises.
Cette année les cueillettes seront le mercredi de 10h à 11h30 et le samedi de 15h à 16h30. Je sais que l’année dernière, il y avait le mercredi après-midi, mais il se trouve que cette année, mes filles ne faisant plus la sieste, nous en profitons pour aller à la piscine ensemble et faire les courses après (bien que d’après moi, c’est plus le manège qu’elles lorgnent que les boîtes à chat…).
Donc voilà, c’est partie pour au moins 21 semaines de cueillettes pour vos paniers. Les petits pois suivront d’ici 3 semaines. Pensez à vous répartir pour les cueillettes tout au long de la période. N’oubliez pas que si chacun y met du sien (donc entre 3 et 4h de son temps selon où vous vivez), il suffit d’une seule fois par personne pendant ces 21 semaines pour assurer la saison et offrir une belle plus value au panier.
De notre côté, il fait chaud mais sec. Voir très sec. Donc on arrose, on arrose, on arrose. Pour que rien ne crève (en occurrence tous nos beaux artichauts plantés pour en avoir à l’automne), pour que tout pousse (nos salades qui peinent) et que j’ai des légumes à mettre dans les paniers.
D’ailleurs cette semaine, la liste n’est qu’à titre d’information parce que, ce sera par rapport à ce que voudront bien me donner les champs. Certains légumes sont sur le point de donner (courgettes, concombres, fraises) mais j’ai du mal à évaluer les quantités et comment les répartir…
Mais nous, il faut qu’on avance. Dernière saison de tomates à repiquer. Les choux à planter. Les potirons qui poussent. D’autres courgettes à semer. Les dahlias à mettre en terre. Arroser tout au fur et à mesure. Commencer le désherbage intensif (sniff…!) parce que là, on y est. On ne peut plus faire semblant de ne pas voir la binette…
Bref, on a de quoi s’occuper.
Bonne semaine.