Soirée sportive !

6 mai 2011

On les attendait …Elles ont été livrées ce jeudi 5 mai.

De belles bêtes…bien gluantes qu’il a fallu regarder dans les yeux avant de se décider à trancher dans le vif.   Un kilo de tentacules et de chair bien ferme pour chaque pièce à débiter en morceaux après une cuisson à l’eau de 20 minutes. En ce jeudi soir, j’ai eu une pensée pour les AMAPiens et AMAPiennes en train de se débattre avec les céphalopodes  tout en se disant qu’il restait encore des épinards à ébouillanter, des salades à laver, des côtes de bettes à éplucher… Manger bio, c’est bien mais parfois sportif ! Gisèle

 

Livraison de margattes

4 mai 2011

Jeudi 5 mai, Yohann Avice livrera les seiches pour les AMAPiens de la mer.

Pensez à préserver la chaine du froid en apportant une glacière.

Festivités

4 mai 2011

Le 12 mai, nous fêterons:

  • les nouveaux membres du club de mangeurs de légumes
  • la nouvelle campagne
  • la fin des oignons…

Apportez vos spécialités apéritives !

Panier du 5 mai 2011

2 mai 2011

La surprise de la semaine dernière

1kg de pommes de terre Ditta

3 salades

1 herbe  aromatique

1 botte de  radis

1 bette

1 ratatouille

0.5kg d’épinards

0.3kg de navets

La gazette du 2 au 6 mai 2011

2 mai 2011

Ce que j’aime à cette époque de l’année, c’est la sensation d’être des Dieux (je ne dis pas cela par rapport à votre panier parce que je sais bien qu’en ce moment, ce n’est pas l’extase… mais c’est pour mieux apprécier nos tomates). Je dis cela, parce qu’on est surchargé de boulot (du moins, c’est ce que l’on se dit à chaque début de semaine, mais peut-être est-ce pour nous faire mousser…) et qu’on y arrive. Même avec un jour férié. Même avec Vittor en vacances et notre apprenti à l’école.

Bon d’accord, on n’a pas beaucoup de légumes à récolter puisqu’il ne nous en reste que six ou sept différents dans les champs.

Et oui, adieu poireaux et oignons. Il ne reste plus que des épinards, des bettes, des radis, de la salade et des herbes… et j’oubliais les pommes de terre. Un peu de rhubarbe, un peu de navets, un tout petit peu de brocolis et un tout petit peu d’artichauts. D’ailleurs, comme les artichauts ont survécu à l’hiver et qu’ils font envie à mon père, on en refait. S’ils ont la bonne idée de survivre à la sécheresse, il y en aura normalement à l’automne.

Les fraises rougissent timidement et les limaces les attaquent (mais pas timidement). Pour le moment, on en a comptées que quatre de rouge dont deux mangées. Donc patience pour la cueillette, cela arrive.

Nos petits pois en fleurs ont déjà un petit fan club de pigeons. Et nos carottes ne se pressent pas.

Pour nous, au programme cette semaine, taille de tomates, plantation de salades, de céleris raves, de courgettes, d’artichauts et de persils. Semis de betteraves, de plants de choux fleurs et de brocolis (et oui, je persiste en espérant que…). Désherbage de concombres et « attachage » des tomates 2ème saison.

Et ce sera pas mal.

Bonne semaine.

Désintox consumériste : mon fils perdu dans un magasin bio

24 avril 2011

Quand on touche au bio une fois, c’est hyper-addictif. Tu commences par une Amap qui te fournit tes légumes, et puis c’est l’engrenage. Plus tu manges bio, plus tu veux manger bio. Tu te mets à regarder des documentaires terrifiants sur les ravages de l’agriculture intensive ou les pesticides qui empoisonnent nos assiettes, pour au final vouloir remplacer un par un tous les aliments de ta liste de course par leur équivalent bio.

Lire la suite sur le blog de Damien

Panier du 28 avril 2011

23 avril 2011

1kg de pommes de terre Agria

Juste 1 oignon , ouf !

3 salades

1 bouquet d’herbes aromatiques

0.7kg de rhubarbe

1 botte de radis

1kg d’épinards (juste pour Élodie)

2 poireaux

1 petite surprise (je dis bien petite)

pour au moins la moitié des AMAP, l’autre moitié sera pour la semaine prochaine si je suis trop juste.

La gazette du 25 au 29 avril 2011

23 avril 2011

Vous m’excuserez de l’avance mais lundi, il faut que je sacrifie une bonne journée de dur labeur à ma famille…

Ce qui complique grandement notre tâche pour ne pas être en retard dans le travail. Heureusement, nous avons deux petits esclaves d’une école d’agriculture qui viennent pendant quinze jours (nous remercions l’éducation nationale pour ces stages obligatoires…). Ah ! Ah !

Parce que la semaine prochaine, il faut :

Semer toutes les courges (environ 1600), donc faire les cubes.

Planter les courgettes à la place de celles qui ont grillé.

Planter les aubergines et les poivrons, donc faire des trous dans les bâches neuves et un cutter, ça ne coupe pas longtemps dans la terre et il y a 800 trous à faire. Vous me direz qu’on n’est pas doué. Il y a un peu de ça… Mais comme on est trop fainéant, cette année, on a décidé de faire des bâches spéciales poivron/aubergine (d’où les nouvelles bâches à trouer…).

Semer des radis (vous aimez les radis, non ? de toute façon, vous n’avez pas le choix et encore, priez pour que cette année ce ne soit pas l’ancêtre qui fasse vos bottes, parce qu’il a décidé qu’en dessous de 15kg chaque radis, il ne veut pas les faire, trop petit pour lui et il a été opéré de la cataracte… l’avantage, ce serait qu’avec un radis, le panier serait plein !)

Planter le persil (et oui, encore du persil). Préparer la terre pour les semis de betteraves (ne vous inquiétez pas, il y aura une interruption d’au moins 15 jours… je sais, ce n’est pas drôle) et tailler les tomates (mais ça, ils aiment tellement la chaleur que je crois qu’ils ont presque fini).

Rien que d’y penser, je me demande si je ne vais pas faire ma « j’ai-trop-de-travail-au-bureau », moi…

 

Et puis, il y a des épinards à cueillir. Plein d’épinards, tout plein. On arrose et ils reviennent comme avant… mais pourquoi les carottes ne poussent pas aussi vite !

Et cette semaine, on a tout bouclé comme prévu. Bref, à part 30mm d’eau (la nuit bien sûr, parce que la journée, ça ne nous arrange pas, on travaille dessous !) et de belles courgettes qui auraient la bonne idée de pousser au lieu de griller, tout est parfait… Peut-être un peu d’herbe dans les seconds petits pois… Mais le reste pousse et ça a l’air plutôt beau.

Donc pour les cueillettes, premières fraises dans trois semaines environ. Premiers pois dans cinq semaines.

Bonne semaine.

La vie est dans le pré

21 avril 2011

En ce mois d’avril, sous un soleil printanier, je découvre avec joie la belle propriété bien préservée où grandissent des vaches limousines élevées par Jean-Luc Seignez : au cœur du Limousin, 45 ha de pâtures, de champs cultivés, de bois, d’étangs et de bâtiments à gérer harmonieusement en biodynamie.

Jean-Luc très pédagogue explique son parcours et les choix qu’il a fait en famille (Corinne  sa femme travaille avec lui). Il est aujourd’hui associé à Jean-Michel qui lui s’occupe du potager, des légumes pour les marchés et pour les conserves, de la production de semences pour Kokopelli et Germinance sans oublier la confection de paniers de légumes pour des consommateurs locaux.

Différentes personnes permanentes ou de passage travaillent sur l’exploitation, certains sont en formation ou réorientation professionnelle, d’autres transmettent leurs savoir-faire (soit 8 équivalents temps plein sur l’année). Ces passionnés partagent avec d’autres une démarche de travail collectif et solidaire (Réseau REPAS : Réseau d’Echanges de Pratiques Alternatives et Solidaires) Ils accueillent aussi des jeunes pour leur faire découvrir le travail coopératif et sont actifs dans des associations culturelles locales (Association Contrechamps) Avec des bénévoles et des professionnels, sur des chantiers d’été la grange à foin a été rénovée avec succès pour accueillir des spectacles et des fêtes (Rendez-vous le 25 juin autour du feu de la st Jean !)

Les personnes qui travaillent sur la ferme sont polyvalentes et peuvent ainsi se remplacer lors de temps de vacances ou de maladie.

Cultures (céréales et légumes) et prairies sont en rotation sur 8 ans afin de laisser la terre se régénérer. Du foin et des céréales sont produits pour les besoins des vaches limousines. Les bêtes sont à l’étable de la Toussaint à la mi-avril en stabulation libre. Jean-Luc prend à cœur sont métier d’éleveur et explique avec passion comment il prend soin des animaux dont il se sent responsable.

Ce fut pour moi une belle rencontre dans une région magnifique. Je ressens un profond respect pour le travail fourni et le sens donné à l’agriculture et l’élevage aujourd’hui. Merci à toi Jean-Luc de m’avoir accueillie.

Rendez-vous en septembre pour une livraison rue Descartes.

Gisèle


Elevage de vaches limousines à Trasrieux, le GAEC Champs Libres, rencontre avec Jean-Luc Seignez

21 avril 2011