N’ayant pas encore poussé la neige des couvertures hivernales, nous ne savons pas déjà si nous aurons des surprises qui modifieront ou pas le panier… mais on y croit !
0,4 kg chicorée
0,5 kg fenouil
0,7 kg poireau
0,7 kg carottes
0,8 kg navets
1 kg pommes de terre fermes Allians
1 part de courge
1 betterave
Neige annoncée. J’étais plutôt partie sur de l’eau (encore). Et même si nous n’y croyions qu’à moitié, nous avons anticipé le mauvais temps. C’est donc sous le soleil de mercredi que nous avons bouclé notre semaine extérieure avant d’admirer les flocons blancs ouater toute la campagne. Dans un silence de cathédrale, nous avons travaillé en serre. La nuit ne tombait plus. Il faisait clair comme en plein jour, le ciel devenant le sol et nous, marchant sur les nuages immaculés. Aux feuilles impudentes, elle laissera certainement quelques brûlures mais, en ces instants suspendus, seule la beauté blanche du silence nous touche.
Belle semaine !
Alors, tout d’abord, une petite précision qui nous émeut un peu cette semaine : nous ne sommes plus en mesure d’être le producteur de notre AMAP de Châtenay… Commencée en avril 2006, elle était notre 2ème groupe, pas longtemps après le décès de ma mère, avant la création de mes filles ; c’est aussi parce que cela se passait particulièrement bien avec elle que nous en avons pris d’autres par la suite… Aujourd’hui, les situations de chacun ont changé : il y avait beaucoup de famille avec 3 ou 4 enfants qui sont maintenant partis du nid (on m’a même appris qu’une génération de plus se créait pour certains !). De notre côté, mon père a 20 ans de plus et nous ne sommes pas en mesure de le remplacer avec notre marché du mercredi (parce qu’en plus, les retraités de 75 ans voudraient avoir du temps libre…). Bref, presque 19 ans de légumes, le temps de devenir majeur et de voguer vers de nouvelles aventures… Un beau chapitre qui se referme… Merci à tous de nous suivre tout au long de ces années !
0,2 kg mâche
0,4 kg fenouil
0,6 kg carottes
1 kg pommes de terre fermes Allians
1 kg tomates
1 part de courge
1 bette
1 salade
1 herbe
Des températures toutes douces pour récolter les carottes, à genoux dans la terre meuble, sous le jour déclinant. Encore une planche à sortir avant de s’atteler aux céleris raves. Les salades d’hiver se font une petite place dans nos récoltes. Et il est grand temps d’enlever ce qui reste d’été. Tout doucement, les tomates laissent un vide béant. Chou fleur et brocoli, après le fiasco estival, préparent leur entrée pour la semaine prochaine. La Nature nous indique qu’elle est toujours Maîtresse et nous de pauvres esclaves à son service. La dompter est bien prétentieux et le Diable sait jouer de notre présomption à se croire des Dieux…
Belle semaine !
Toujours et encore des tomates… un peu moins goûtues avec le temps. Et bientôt nous glisserons vers la patate douce (encore que nous n’ayons pas osé regarder de près si elle a daigné grossir ou pas…).
2 kg tomates
0,9 kg carottes
0,8 kg pommes de terre tendres Mona Lisa
0,5 kg panais
1 part de courge
1 betterave
1 salade
1 herbe
1 poivron
La nature semble nous dire : « Restez au calme, on se charge de tout noyer. »
Et elle fait ça bien. Elle se donne du mal pour transformer le bas de nos champs en lac où émergent à peine les fanes de nos légumes comme de petits fantômes stagnants. Nos yeux suivent les rivières qui dévalent nos chemins et nos serres et, vacances scolaires approchant, nous n’insistons pas sur les récoltes pour éviter de laisser tous nos légumes en haut de petites buttes créées par l’empreinte de nos pas.
Nous envisageons, avec la douceur du temps, de nous installer sous un auvent pour écouter la douce mélodie de la pluie et regarder tranquillement l’œuvre de la nature emporter 2024…
Bonne baignade !
Pas mal de petits trucs… et toujours des tomates. Et, avec ce temps, une belle transformation en soupe ravit les papilles…
1,5 kg tomates
0,7 kg poireau
0,7 kg pommes de terre tendres Mona Lisa
0,3 kg radis noir
0,2 kg kale
1 part de courge
1 bette
1 persil
1 salade
1 poivron
Pour avoir de l’eau, nous en avons eu… approximativement 80mm puisque les débordements ne comptaient pas. Cela donne au lendemain des paysages fantomatiques aux premières lueurs de l’aube avec toutes ces gouttelettes suspendues. Et une jolie musique de floc-floc à chaque pas.
Certains légumes nagent très bien comme le poireau. Et peut-être que nos épinards deviendront jaunes à garder les pieds dans l’eau. Et que le céleri fera moins le malin en nous attrapant la ch’touille. Nous avions eu le bon goût de rentrer les courges, de ne pas vivre dans le 77 avec sa vingtième inondation de l’année et d’envisager une barque en investissement 2024…
Belle semaine !
Les poireaux annoncent soupes et couverture au coin du feu… et encore des bettes (parce qu’elles, elles adorent ce temps)…
1 courge
1 betterave
1 bette
1 persil
1 salade
1,5 kg tomates
1 kg pommes de terre fermes Anoé
0,5 kg carottes
0,4 kg poireau
Nous ne savons plus s’il fait beau ou pas. Mais nous nous réjouissons de chaque minute de jour sans une goutte. Certes, il faut reprendre la fourche pour les poireaux, éplucher la mâche et désherber les fenouils. Mais sans avoir nos superbes imperméables verts et c’est merveilleux de pouvoir entendre les oiseaux plutôt que le bruit de l’eau sur nos capuches. Progressivement nous mettons nos champs au chaud pour l’hiver. Nous éliminons les souvenirs d’été pour y mettre salades et mâches. Les épinards grossissent doucement. La tétragone rétrécit doucement. Les bettes règnent en maîtresse. Le céleri rave s’épanouit. Les courgettes disparaissent. Le temps glisse. Les journées s’étirent encore mais le repos s’approche à pas lents. Alors nous ralentissons pour qu’il nous rattrape et qu’on marche côte à côte vers l’hiver…
Belle semaine !